Rencontre CNAM 12 octobre 2009 1ère partie

Première intervention :

L’économie de l’immatériel :

La question de l’avenir, toujours prendre en compte le principe d’incertitude.

L’immatériel, ce n’est pas si nouveau.

Avant existait avec les sponsors par exemple.

Aujourd’hui la production matérielle a une part plus petite du PIB que précédemment.

On vend de l’immatériel aujourd’hui.

Les objets économiques : des objets qui circulent sur un marché.

Les services : une relation momentanée.

Terre, biens produisant une rente.

L’immatériel : d’abord des objets informationnels.

Le logiciel qui est un produit outil.

Une part d’immatériel dans le service banquaire.

Les marques.

La connaissance.

*Les économistes à la recherche de leur objet :

La question du logiciel : au début, le logiciel était libre.

On a eu des logiciels gratuits jusqu’à en 1996 où Bill Gates a écrit une lettre se révoltant contre des pratiques qu’il jugeait pirate.

*La question des propriété industrielles :

On ne vent pas d’information. On vent le support papier. C’est la première fois qu’on essayer d’en vendre. C’est la que se joue le principal changement. On essaye de vendre de l’immatériel.

On pense alors que tout devient service et que l’on vend du service. On en vend toutes sortes.

On essaye d’attacher le consommateur.

On a pas le droit une fois qu’on a acheté un objet d’en faire ce qu’on veut : par exemple les imprimantes avec la question des cartouches. On ne doit mettre qu’un type de cartouche sur une imprimante qu’on achète.

On acquiert un droit sur le service et pas vraiment un droit de propriété.

// question du droit d’auteur.

*la propriété et la question de la marque :

-la marque un droit très ancien

La marque devient essentielle, un capital négociable.

Culture, science et formation :

Il ne faut pas faire une liaison étroite entre le fait qu’il y ait besoin d’argent et la valeur des choses concernées.

Deux économies parallèles dans le cas de la biblio d’Alexandrie par exemple : chaque voyageur qui passe doit donner une copie de ces rouleaux. Une sorte de taxe mais spécifiquement culturelle où la valeur est culturelle. (il y a d’autres taxes comme sur le vin par exemple). Le rouleau a sa propre valeur qui n’est pas commerciale. On installe une autre économie.

Techniques, médias, culture :

L’imprimerie se développe au XVIème siècle. Pour éditer des Bibles.

Pose problème pour le protestantisme, mais on se dit « ce n’est pas grave, les gens ne savent pas lire ».

Mais les gens ont appris à lire.

L’imprimerie a changé toute l’économie de la connaissance.

Le choc actuel :

Une évolution très rapide.

On va très vite de la recherche aux nouveaux usages. (on passe vraiment très vite aux usages)

>>Un bouleversement de l’économie :

Une nouvelle économie émerge :

-des règles nouvelles qui ne sont pas celles de l’économie traditionnelle. Mais naissent dans le sein de cette économie trad.

Exemple des torrents.

De grandes concentrations industrielles // liées à la question de l’énergie.

Les TIC modifient le système productif.

Déformation des structures auparavant très centralisées.

Internet grossit à côté d’une économie qui est confronté à certains problèmes. L’élément commun est l’immatériel et la propriété intellectuelle.

L’élément commun est forcément immatériel.

La production tend vers la fonction à coût fixe.

On va vers la vente d’information plus que la vente de matérialisation de ces objets (lié à la question de la délocalisation).

Pose la question de la concurrence et du monopole :

Idée de la prédation… Protéger ses intérêts. Tenter d’aller vers le monopole.

Difficulté de construire une économie avec des barrières.

Contrôle de la distribution, de l’accès :

Importance du piratage// détournement des pratiques de bases qui sont extrêmement limitatives.

Question de qui contrôle le flux // question de la neutralité du net :

m google doit-il payer les télécom aux USA ?

La chaîne des médias perd beaucoup.

Important aujourd’hui de posséder un monopole informationnelle.

Ce qui compte de plus en plus en aujourd’hui, c’est d’avoir la main sur un monopole informationnelle dont le capital est nul.

//Question de l’édition électronique

Quelques perspectives :

La notion de bien commun : l’open source est un exemple.// l’open access.

Open source et open access n’apportent pas directement de l’argent mais en apportent : rechercher de nouveaux modèles.

Idée que l’internet devrait un peu se déconnecter de la monnaie physique, vers une nouvelle économie plus indépendante (son propre système de monnaie).

Y a-t-il ou non des modèles cross-média qui se mettent en place ?