Epistémolohie, cours du 15 octobre 2009

//voir :

Page du cours : http://cours.rieder.fr/p8/0910/EWS/

Voir sur le site les lectures (certaines obligatoires, souvent un lecture avant le début d’une séance).

Possibilité de trouver la présentation photoshop en ligne.

Notation :

Présence et participation au cours

Un essai qui fait usage de la littérature présentée dans le cours.

Exemple prendre un réseau social, s’interroger et le lier avec une problématique vue en cours//, par exemple un réseau comme fetlife= un réseau social un peu différent (à découvrir -?)

La question de l’intéraction entre le technique, le social, la culture.

Culture dans un sens ethnologique (voir éthnographique) : l’ensemble des croyances, des imaginations des sociétés. >la culture comme l’ensemble des représentations > réflexion ethnographique.

Liaison entre le dur de la technique et le « soft » de la société.

Une partie théorique mais qui s’accompagnera d’un travail pratique.

Plusieurs perspectives :

Pas une théorie de base qui va guider le cours mais peut-être différentes perspectives qui vont se dégager.

Pratique et recherche :

Cours qui se base dans une optique de recherche.

Recherche ?

 Dans le contexte d’une société d’information, de plus en plus de professions empruntent de plus en plus des pratiques de recherche (veille…)

De l’autre côté les chercheurs sont de plus en plus contraints à se « professionnaliser » (niveau technique), apprendre à créer des sites…pour présenter leurs travaux.

Un internet, une entité de plus en plus large.

Des notions comme site web ont de moins en moins de sens par exemple.

Essayer d’avoir une réflexion plus approfondie de la communication.

Communication= transmission de message.

Déf de base.

La technique, une culture ?

La pratique de programmer par exemple s’insère dans des pratiques, valeurs, croyances.

Certaines choses ont une application pratique, le SEO par exemple. Besoin de médiation.

La séance d’aujourd’hui, on s’attarde sur les notions clés de :

Web/ Social et / Epistémologie

Des mots qui n’ont pas qu’une seule définition.

Une expression comme « web social » pose déjà quesiton : y a-t-il un autre web qui n’est pas social ? Ou qui est carrément asocial ?

L’épistémologie :

*//Kant, l’épistémo= la théorie de la connaissance

Idée de Kant :

Comment nous percevons et créons de la connaissance.

On perçoit le monde autour de nous à travers des catégories. Qui structurent notre perception. Le monde vu par le filtre de la catégorisation.

*Ensuite « histoire et théorie des sciences » tradition française au XIXème siècle

« épistémè »=connaissance

mquelles questions se poser, comment//quelles méthodologies adopter.

Le web :

Une application qui tourne sur des ordinateurs en réseau.

Il se distingue d’autres applications sur l’Internet, mais aussi des médias traditionnels.

Social :

Le suffixe social indique qu’il existe d’autres catégories.

Manuel Castells : « The Internet is the technological basis for the organizational form of the information Age : the network »

Pour parler du web, ne pas oublier son historicité:

Deux histoires au moins : celle des ordinateurs et celle de la mise en réseau.

Pour compléter, ajouter une histoire des logiciels sociaux. Et accompagner d’une histoire de ses rapports avec les médias et de l’histoire de la culture de l’ordinateur.

Le chiffre est très vite vue comme un efficace outil de contrôle.

En 1834, Babbbage a déjà pensé les plans d’une machine qui ressemble beaucoup aux ordinateurs. Malheureusement, les moyens techniques de l’époque ne permettaient pas de la construire.

Souvent on associe aussi la naissance de la programmation à cette époque car des textes ont été écrit qui expliquaient comment utiliser cette machine.

La machine n’a pas été construite car une différence à faire entre :

-théorie et mathématique de la computation

Et

-ingénierie mécanique

Qui permet le développement des outils de calcul.

Entre les années 40 et 50, les premières machines présentant les caractéristiques des ordinateurs d’aujourd’hui semblent émerger.

Des architectures qui permettent de stocker les logiciels et qui distinguent entre différentes unités : l’unité de computation, le niveau d’Almouth ( ?)

// 1945 : John von Neumann, First Draft.

Le Memex, une nouvelle machine qui n’a jamais été crée. Idée d’une machine qui met en contexte, en liaison…

Pensée par Vannevar Bush, l’un des organisateurs du Manhattan Project.

V. B. une personne influente dans le domaine de la pensée technique à l’époque. Souvent cité comme l’un des père de l’hypertexte.

A pensé à des machines qui peuvent chercher directement une partie d’un microfilm.

1960 : Project Xanadu

Ted Nelson : la première pensée vraiment aboutie de l’hypertexte. Plus aboutie que le web.

Les liens vont dans un seul sens.

Il avait aussi penser un système de micropaiement= à chaque lecture on est rémunéré. Ted Nelson avait beaucoup pensé à la question du droit d’auteur, est-ce pour ça que ça n’a pas marché ?

//1968 : Douglas Engelbart, The demo (voir sur le web)

Invention de la « souris ».

1971 : Intel 4004.

(en 1971= 2300 transistors/ en 2008 731.000.000 de transistors-core17)

1973> Alan Kay, Xerox Alto.

On s’approche des ordinateurs personnels.

Premières interfaces de navigation.

A inspiré Mac.

Une machine qui coutait dans les 200000$.

1977 : l’Apple II

Dans les 2000$, un ordinateur qu’on peut vraiment acheter.

1981 : IBM PC (i8088,MS-DOS)

Basé sur une architecture ouverture. Tout le monde pouvait créer des machines compatibles avec cet ordinateur.

Mauvais choix du système d’exploitation// MS dos plutôt qu’un système qu’ils concevaient mais qui coûtait cher.

Publicité de Ridley Scott pour la sortie des Mac en 1984.

Donc 1984, sortie du Macintosh

Introduction d’un système d’exploitation qui ressemble beaucoup à aujourd’hui.

Interface graphique qui ouvre l’usage de l’ordinateur à toute une nouvelle catégorie de population.

Les ordinateurs aujourd’hui :

-ne sont plus limités aux utilisateurs experts.

-sont multi-usages.

-mulitmédia

-petits, portables et pas chers.

-ubiquitaires(téléphone portable, etc.)

-mis en réseaux

De l’ordinateur à l’Internet :

//voir Ina.fr

*1958> Sputnik shock -- > DARPA

Après la lancée dans l’espace de Sputnik, les américains réagissent en créant le DARPA. Une agence avec de gros moyens qui n’avait besoin de chercher sur commande. Une agence qui finance des projets de manière assez libres.

Emerge une réflexion sur l’idée d’une réflexion décentralisée. Et même sur un « distributed network ».

Réflexion liée à la situation de la dissuasion nucléaire et de la menace de la guerre.

1969 : création de l’arpanet.

1976 : Cyclades en

France

(end to end)

La deuxième grande source d’inspiration pour le web mais a disparu depuis (contrairement à l’arpanet qui s’est développé).

On crée une infrastructure qui n’a pas besoin d’être adaptée aux usages. Les usages peuvent utiliser l’infrastructure de différentes manières

83 : TCP/IP

Protocle encore en date.

1985 : USENET, ARPANET ET NSFNET fusionnent, tous les réseaux sont assemblés.

Création de l’ « inter »net.

1991 : première page web.

1994 : Netscape.

1995 : introduction au grand public.

Statistiques actuelles= internetwordstats.com

Voir le cours en ligne.

//lien vers un film qui raconte en dix minutes l’histoire d’internet.

Inspiré par les travaux de Neurath (a inventé le langage pictural qu’on retrouve sur les panneaux de circulation…)

L’internet aussi a fait un long chemin.//ordinateur

Emergence dès les années 78 des premières communautés virtuelles avec les BBS (Bulletin Board System)

1978 : Multi user dungeon

Des jeux de rôle en ligne de manière textuelles. Un type de BBS particulier//création.

//1980>>> Usenet.

Plusieurs « groupes ».

L’une des dernières parties de l’internet avant le web qui a gardé une certaine notoriété.

1982> le minitel

Ressemble beaucoup aux BBS. Mais tous étaient contrôlés pas France Telecom.

1984> Lotus Notes

Grouper des réseaux.

Un outil qui est encore utilisé par les entreprises.

Quatre idées sur les sources du développement :

-militaire : financement de la guerre froide

-université : culture de consensus et de partage

-contre-culture : culture de décentralisation

-pression sociale (révolution de contrôle)

Beaucoup de gens ont vu Internet comme un outil permettant de s’émanciper un peu de la société et de vivre dans des sociétés utopiques…

Deux playlist à suivre sur Internet.